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Refuge est un mot plein, fort ; il nous renvoie à des imaginaires multiples. Il met en question à la fois notre rapport à nous-mêmes et aux autres, jusqu’où suis-je moi-même, jusqu’où les autres y ont-ils pris de la place ? Il y a ainsi quelque chose de la frontière, floue, intangible parfois, du contraste entre un dedans et un dehors. Que cela soit l’ombre et la lumière, le froid et le chaud, le fragile et le fort, le normal et l’anormal, l’intime et le collectif, il y a lieu d’une séparation. Le Refuge rassure parce qu’il met entre parenthèses, dans l’espace et dans le temps, au creux des mains, il est une issue possible.

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